Les tracas d’en bas

Se lever la nuit pour aller uriner, avoir des envies fréquentes d’aller aux toilettes, ressentir des besoins parfois très pressants… Les « tracas d’en bas » sont fréquents à partir d’un certain âge. Et la prostate en est souvent responsable.
Peut-être que vous, ou votre partenaire, êtes concerné par ces troubles urinaires. Vous trouverez ici des informations essentielles et des outils pratiques pour mieux vivre avec cette maladie… qui n’est pas une fatalité !
Et si vous pensez avoir des problèmes de ce côté, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

Juliette et Bernard
Difficultés à se retenir, envies fréquentes d’uriner de jour comme de nuit… ?

Pourquoi Consulter ? 

Chez l’homme de plus de 50 ans, il arrive assez fréquemment qu’apparaissent des troubles urinaires tels que : des levers nocturnes avec des envies fréquentes d’uriner, des difficultés à uriner ou un besoin urgent d’uriner.

Le plus souvent il s’agit de symptômes évocateurs d’une Hypertrophie Bénigne de la Prostate, qui peuvent évoluer avec le temps et devenir de plus en plus gênants, et impacter la qualité de vie. Lorsque ces symptômes interfèrent avec votre vie quotidienne, n’hésitez pas à consulter pour en parler à votre médecin généraliste pour une prise en charge adaptée.

Des solutions existent. En parler à votre médecin vous permettra d’être orienté vers le traitement le plus adapté pour réduire ces symptômes et retrouver votre qualité de vie. ¹

La prostate, qu’est-ce que c’est ?

La prostate est une glande de la grosseur d'une châtaigne, située sous la vessie, en avant du rectum. Elle entoure la partie supérieure de l’urètre, le canal urinaire qui sort de la vessie et qui permet le passage de l'urine et du sperme

Schema systeme reproducteur masculin
Problèmes pour uriner, jets faibles, envies fréquentes le jour ou la nuit ¹, difficultés dans votre vie intime ²...

A quoi sert la prostate ?

La prostate et les vésicules séminales produisent le liquide séminal qui est une composante du sperme. Celui-ci est aussi constitué des spermatozoïdes produits par les testicules. Au moment de l’éjaculation, le liquide séminal se mélange avec les spermatozoïdes.

Et l’hypertrophie bénigne de la prostate ?

L’hypertrophie bénigne de la prostate correspond à une augmentation de volume de la prostate. En grossissant, la prostate va peu à peu comprimer l’urètre et gêner la vidange de la vessie ².   

À partir de
40 ans

la prostate augmente petit à petit de volume et ce phénomène s’accentue en vieillissant.

Dans
9 cas sur 10³

les troubles urinaires qui surviennent chez les hommes de plus de 55 ans sont liés à une hypertrophie bénigne de la prostate³ !

On procède à un examen médical en trois étapes pour poser le diagnostic.

Le diagnostic

Pour poser son diagnostic votre médecin va d’abord vous interroger sur les symptômes dont vous souffrez pour en évaluer la gêne et l’impact éventuel sur votre qualité de vie. Il pourra ensuite procéder à un examen médical : le toucher rectal. Ce geste indolore permet de vérifier le volume, la surface et la consistance de la prostate.  L'examen est complété par un test urinaire, à l'aide d'une bandelette réactive, qui permet de rechercher une éventuelle infection urinaire. Votre médecin pourra alors poser le diagnostic d’Hypertrophie Bénigne de la Prostate ou prescrire des examens complémentaires si c’est nécessaire

Les traitements

L’hypertrophie bénigne de la prostate peut faire l’objet d’une simple surveillance si la gêne que vous ressentez est supportable, quelques conseils d’hygiène de vie peuvent vous aider.

Les 4 conseils pratiques en cas de troubles
urinaires liés à une hypertrophie de la prostate ⁴

Bouteille
Réduire
les boissons après 
18 heures
Café
Diminuer
la consommation de caféine et d’alcool ⁴
Chaussure
Pratiquer
une activité
 physique régulière
Question
Traiter
la constipation

Si vos symptômes s’aggravent et nuisent à votre vie quotidienne, le médecin pourra vous prescrire un traitement, dont l’objectif sera de limiter l’intensité des symptômes et/ou de réduire la taille de la prostate hypertrophiée.

Le médecin assurera une surveillance régulière du traitement mis en place, selon l’efficacité le traitement pourra être modifié et adapté. En l’absence de traitement il existe un risque de rétention urinaire, il est donc important de poursuivre son traitement. En cas d’inefficacité, une intervention chirurgicale pourra être envisagée ¹.

Le saviez-vous ?

L’hypertrophie bénigne de la prostate n'augmente pas le risque de cancer de la prostate. Ce sont deux maladies différentes…

bernard
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Uroquest, l’application pour 
le suivi des troubles urinaires

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Opération Escargot
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Nuit Blanche et Ciel Bleu
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La Pipiscine
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Secret d'Homme au Boulodrome
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1. Collège français des urologues. Item 123 (item 247) Hypertrophie bénigne de la prostate. 2014.

2. Descazeaud A et al. Comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie (CTMH-AFU). Guide de prise en charge en médecine générale des symptômes du bas appareil urinaire de l’homme liés à une hyperplasie bénigne de la prostate. Progrès en urologie 2015;25:404-12

3. Costa P et al. Hyperplasie Bénigne de la Prostate (HBP) : prévalence en médecine générale et attitude pratique des médecins généralistes français. Résultats d'une étude réalisée auprès de 17.953 patients. Prog Urol. 2004;14:33-9.

4. De la Taille A, et al. Prévenir le développement et de la progression des SBAU liés à l’HBP. Prog Urol (2018) , https://doi.org/10.1016/j.purol.2018.08.014