Qui consulter pour une hypertrophie bénigne de la prostate ?
L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est un phénomène physiologique dont le risque augmente avec l’âge, généralement après 50 ans chez l’homme. HBP est très connue des médecins et des recommandations médicales officielles permettent de la prendre en charge.
En cas de symptômes ou de doutes, le médecin généraliste, tout comme l’
urologue, spécialiste des affections de l'appareil urinaire, pratiqueront les premiers examens et ordonneront le traitement le plus adapté.
Quels examens pratiquer pour une hypertrophie bénigne de la prostate ?
Votre médecin procédera tout d’abord à un examen clinique basé sur des questions liées à vos symptômes et à votre état de santé. Pour mieux comprendre la gêne provoquée par les troubles urinaires et leur impact sur votre qualité de vie, il utilisera le questionnaire International Prostate Symptom Score (IPSS).
Il effectuera également un toucher rectal pour estimer le volume de la prostate. Même s’il peut paraître inconfortable, c’est un acte fréquent et indolore. Dans un second temps et en fonction des premiers résultats cliniques, le médecin pourra prescrire des examens complémentaires avec des bandelettes urinaires, une prise de sang, une échographie des voies urinaires, un débitmètre (volume d’urines et puissance du jet) ou un bilan de l’activité urinaire plus complet.
Comment traiter une hypertrophie bénigne de la prostate ?
Si l’HBP est légère, c’est-à-dire si les symptômes sont acceptables pour le patient, aucun traitement ne sera donné. Un suivi régulier suffira.
Pour alléger les troubles urinaires, plusieurs gestes sont recommandés :
Dans le cas contraire, le médecin discutera avec vous d’un traitement médical ou chirurgical.
Parmi les traitements médicamenteux les plus couramment utilisés, il y a des médicaments qui détendent les muscles de la vessie, de l'urètre et de la prostate, ceux qui ralentissent la croissance de la glande, et la phytothérapie (à base de plantes).
Les traitements chirurgicaux sont proposés si les médicaments se sont révélés inefficaces ou si des complications sont apparues. Il existe trois techniques d’intervention pour enlever l’adénome et faciliter le passage de l’urine :
Pour chacune de ces techniques chirurgicales, le risque d’incontinence s’élève à 1 % seulement.
Code article : 271163